Salut les aminches.

Comme promis découvrez l'article consacré à mon samedi en compagnie de mon pote Franckie-Love-grosses-moustaches. Nous sommes partis tôt samedi matin en direction de Maisons-Laffitte car mon pote Franckie-Love-grosses-moustaches voulait absolument connaître Le 15, rue de Lorraine, l'immeuble de mon enfance. Franckie-Love-grosses-moustaches avait fait la connaissance de cet endroit hors du commum après avoir lu mon livre Ceux du 15. Nous avons effectué une petite promenade à l'entrée de la fôrêt, à l'endroit où j'ai cassé ma voiture (ma caravelle) lorsque je j'étais avec mon frangin qui filmait avec sa caméra Beaulieu Super8 et mon pote Alain, puis nous sommes allés dans le parc et dans le quartier de la rue de Lorraine, réalisé quelques clichés de l'immeuble puis nous sommes allés en ville déguster un excellent petit Paris-Brest et avant de repartir pour Paris Franckie-Love-grosses-moustaches a acheté un gros Paris-Brest pour une dégstation à notre retour en Touraine.

Après Miasons-Laffitte nous sommes partis pour Paris et j'ai garé ma bagnole dans une rue de Saint-Denis car le soir même nous allions à la grande surprise de Franckie-Love-grosses-moustaches assister à la finale de la coupe de la Ligue entre Saint-Etienne (Les Verts) et la formation de Rennes. En métro nous nous rendions dans Paname et Franckie-Love-grosses-moustaches insistait auprès de ma personne pour quee nous fassions une petite halte à la station Colonel Fabien, haut lieu du siège du parti communiste français. Je lui disais que nous n'avions pas le temps mais Franckie-Love-grosses-moustaches arrivait à me persuader de faire une pause. En réalité il avait auparavant réserver une table dans une brasserie située en face du siège du Parti, je devais m'incliner.

Après cette pause nous sommes allées faire un tour au pied de la Cité Clémentel le long du quai de Jemmapes (où j'ai travaillé durant 10 piges et le frangin 3 piges) et du côté de Jaurès puis il était temps de filer du côté de Montmarte. Franckie-Love-grosses-moustaches tenait absolument à faire un tour sur la Bute, découvrir les peintres, la basilique du Sacré-Coeur, monter la rue Lepic. Il faisait très beau mais monde pas possible déambulait place du Tertre et partout autour. Les marches devant la basilique étaient noires de touristes ainsi que tout le bas de la Bute et comme promis nous prenions le finéculaire pour poursuivre notre périple dans la capitale. Nous avons bu un pot au café du croissant (endroit historique où Jean Jaurès se faisait assassiner) puis nous sommes passés du côté de la Rue Royale et enfin, sous un beau soleil, parmi le troupeau des milliers de touristes en goguette nous avons fait la remontée des Champs Elysées pour finir au pied de la Tour Eiffel.

Après avoir bu un pot au Trocadéro (Franckie-Love-grosses-moustaches déboursait 12€ pour un Picon-bière et une pression!) il était temps de filer au Stade de France pour assister à la finale entre Saint-Etienne et Rennes. Autour du stade il y avait énormément de monde et un paquet de flics Robocop et lorsque nous sommes rentrés dans l'enceinte, nous nous sommes aperçus que le stade était majoritairement rempli de vert. Il y régnait une ambiance extraordinaire, les supporters des deux équipes se renvoyant tour à tour des slogants de soutien à leur équipe respective. Après la présentation des équipes qui se faisait dans un énorme brouhaha, le match se déroulait. L'ambiance toujours présente faisait vibrer le stade et au moment où Les verts marquaient (ouvraient le score) une immense clameur de joie envahissait le stade et couvrait les encouragements des Bretons. A la pause tout le public se dégourdissait les guitares, allait se restaurer et faire la queue au cagoinces et lorsque que le match reprenait, l'ambiance envahissait à nouveau le stade.

La deuxième période restait assez équilibrée mais Les Verts résistaient aux assauts des Bretons. Le dernier quart d'heure de la partie était dominé par l'équipe de Rennes mais Les Verts repoussaient tous les assauts et lorsque que l'arbitre sifflait la fin du match sur la victoire de Saint-Etienne, le stade explosait de joie et tous les supporters stéphanois criaient, hurlaient, certains pleuraient et n'en revenaient pas de voir leur club de toujours remporter enfin un trophée après tant d'années de disette. Pendant tout le temps de la remise des prix, le stade était parcouru d'une joyeuse folie et lorsque que je quittais le stade en compagnie de Franckie-Love-grosses-moustaches j'avais un peu de mal à croire que l'équipe de mon coeur avait remporté la coupe.

Tandis que nous faisions la route vers le retour, Franckie-Love-grosses-moustaches me remerciait encore et encore de lui avoir obtenu comme promis une place pour cet événement mais je lui disais que je trouvais tout naturel de faire la fête avec mon pote Franckie-Love-grosses-moustaches et que j'étais prêt à recommencer à la moindre occasion.

A 2h30 du mat nous étions enfin de retour au bercail. Après une dernière bière il était temps de se coucher.

La suite au prochain épisode.